La réunion mensuelle des femmes « Paroles de femmes, parole de Dieu » s’est tenue ce jour 10 Juillet 2025 au siège de l’Alliance Biblique du Bénin à Cotonou, Fifadji, rue en face de la pharmacie Palace Plus.

Portrait de Saphira : un nom éclatant, une fin tragique (Page 1613 de la Bible de Méditation par les Femmes d’Afrique) (Actes 5:1-10)

Saphira, femme d’Ananias, apparaît brièvement dans le livre des Actes, mais son histoire reste l’une des plus marquantes. Avec son mari, elle vend un champ, mais garde une partie de l’argent tout en faisant croire à l’Église qu’ils ont tout donné.

Son nom, Saphira, signifie « belle », « précieuse » ou encore « saphir », symbole de clarté et de pureté. Ironiquement, sa conduite trahit la signification noble de ce nom.

Dans l’Église primitive, marquée par la générosité et la vérité, ce geste est un grave manquement. Ananias meurt après avoir menti à l’apôtre Pierre et, surtout, à Dieu. Saphira arrive plus tard et confirme le mensonge. Elle meurt à son tour sur le champ.

Saphira n’est pas simplement l’épouse d’un homme fautif. Elle est pleinement complice du mensonge. Elle avait l’occasion de dire la vérité, mais choisit l’hypocrisie. Son histoire rappelle que Dieu ne tolère pas le mensonge spirituel, surtout quand il s’agit de paraître plus pieux qu’on ne l’est.

Cette tragédie souligne une vérité essentielle : Dieu regarde au cœur. Mieux vaut être sincère et faible que menteur et prétendument spirituel. L’intégrité est une valeur centrale dans la vie chrétienne.

Le récit de Saphira est un avertissement, mais aussi un appel à choisir la transparence et la vérité. Ce que nous prétendons être devant les hommes doit correspondre à ce que nous sommes devant Dieu.

Thème du jour : Le pardon : une force qui libère (Page 1611 de la Bible de Méditation par les Femmes d’Afrique)

Le pardon est l’un des actes les plus puissants et les plus libérateurs de la vie humaine. Il ne s’agit pas d’oublier ou de nier le mal subi, mais de choisir de ne plus laisser la blessure contrôler notre cœur. Pardonner, c’est refuser que la haine, la rancune ou la colère aient le dernier mot.

Dans la Bible, le pardon est au centre du message de Jésus. Sur la croix, il a prié pour ses bourreaux : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23:34). Cet exemple montre que le pardon n’est pas une faiblesse, mais une force spirituelle. Il nous élève au-dessus de la vengeance et ouvre la porte à la paix intérieure.

Pardonner, c’est aussi reconnaître notre propre besoin de grâce. Nous avons tous, à un moment ou à un autre, blessé quelqu’un par nos paroles ou nos actes. Jésus nous enseigne dans le Notre Père : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » (Matthieu 6:12). Le pardon reçu et le pardon accordé vont de pair.

Le pardon ne signifie pas toujours reprendre une relation comme avant. Il n’exclut pas la prudence ni la justice. Mais il brise les chaînes du ressentiment et ouvre un chemin vers la guérison.

Refuser de pardonner, c’est s’enfermer dans une prison invisible. Pardonner, c’est se libérer soi-même, autant que libérer l’autre. C’est un chemin difficile, parfois lent, mais toujours porteur de paix.

Choisir le pardon, c’est choisir la vie.

‎Méditation du jour : L’honnêteté – Actes 5: 1 à 7

‎Nous devons être honnête dans toutes nos actions. Lorsque nous ne sommes pas honnêtes, nous attristons le Saint-Esprit.

‎Même dans les entreprises les hommes honnêtes sont recherchés. Le manque d’honnêteté dégrade notre relation avec Dieu.

‎Demandons au Saint-Esprit de nous aider à marcher dans la vérité.

‎La prochaine réunion est prévue pour le 14 juillet 2025

 

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